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Le Match Algérie-Belgique: Halilhodzic a « félicité son équipe »

Algérie-Belgique : « Ils avaient été meilleurs …
ils ont empêché les Belges de déployer leur jeu »

 © APS

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Le but de Feghouli, l’un des meilleurs éléments algériens sur le terrain, sur penalty, avait donné beaucoup d’espoir à notre cher public. De plus, on avait achevé le premier half avec cette avance d’un but acquise dès la 25e minute de jeu. Pendant cette période, les nôtres ont tout donné.

Ils avaient été meilleurs du fait qu’ils ont empêché les Belges de déployer leur jeu, puisque pratiquement, ils ont bloqué toutes les issues. Ce qui fait que seulement sur certaines actions, ils étaient plus dangereux. Les Belges ont suivi presque à la lettre les consignes de leur coach Marc Wilmots. En effet, il leur a dit « de ne pas se presser et d’attendre le bon moment pour marquer et porter l’estocade ».

En seconde mi-temps, les Verts n’ont tenu qu’un quart d’heure avant que l’équipe dans son ensemble ne flanche. C’est qu’elle a subi un coup de « grisou », puisque ils nous ont apparus moins fringants. Halilhodzic n’a pas hésité à déplorer l’état physique de son équipe face à cette très bonne équipe de Belgique qu’il considère « comme la meilleure équipe du monde ». Elle est une véritable « machine ». Elle guette la moindre défaillance ou « boulevard » pour frapper au bon moment. C’est Felaïni et non Alderweilder qui avait remis la Belgique en selle. Marc Wilmots a bien étudié le jeu algérien. Pour cela, il a été patient. Son coaching est, le moins que l’on puisse dire, gagnant. Face au fait que les Algériens ont réussi avec bonheur à leur fermer tous les « couloirs ». Et sur une longue balle, il aura suffi d’une « tête piquée » de Felaïni pour tromper M’bolhi irréprochable jusque-là.

Les Belges ont vu que notre arrière-droit, Mostéfa, n’était pas rapide et ne revenait pas très vite à son poste. Ils ont alors axé leur jeu sur ce côté-là. Là, on peut dire qu’ils ont vu juste. Car, sur le contre qui s’en suivra, et à la conclusion, Dries Martens s’est retrouvé seul. Comme il est connu avec son club Naples par son punch et son sang-froid, il n’a rencontré aucune peine pour scorer et donner l’avantage à son équipe. Certes, il y avait encore de la place pour une égalisation, mais lorsque l’organisme ne répond pas, il est certain que nos attaquants n’avaient pas les ressources nécessaires pour mettre en péril cette équipe belge très organisée avec des joueurs qui ont une très grande maîtrise, aussi bien individuelle que collective. Par conséquent, cette défaite ne doit pas nous condamner ou nous décourager.

A noter que, lors de la conférence de presse, Halilhodzic a insisté sur le fait qu’il a « félicité son équipe ». Elle n’a pas triché. Elle a donné tout ce qu’elle pouvait donner. Elle n’a pas eu de la réussite, c’est tout, notamment en première mi-temps. C’est là qu’elle aurait pu mettre le « pied sur le champignon ».

Néanmoins, c’est peut-être le physique ou l’enjeu du match qui les a quelque peu inhibés à franchir le Rubicon. Toujours est-il, notre équipe nationale n’est pas encore éliminée pour autant. Elle aura encore deux autres matches à jouer. Il faudra éviter de commettre un autre faux pas. Ce qui serait très préjudiciable pour notre sélection nationale. Le coach national aura du pain sur la planche. C’est à lui de trouver les solutions pour « déverrouiller » la défense sud-coréenne.

Il est certain qu’Halilhodzic n’a pas voulu accabler ses joueurs afin de les galvaniser à rester bien concentrés et de ne pas faillir en si bon chemin. Même le public l’a compris. Il les a applaudis à leur sortie. Ce qui signifie, en « toile de fond », qu’il n’a pas perdu espoir de les voir rebondir. La question qui se pose maintenant consiste à dire si Halilhodzic va apporter du « sang neuf » ou pas sur son groupe. Certains ont estimé que l’absence de Djabou a laissé un grand vide. Néanmoins, il faudra laisser le coach national faire son travail tout en respectant ses choix.

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