Au terme d’une large avance [ 3-0 ] devant le Malawi, la sélection algérienne de football, a rempli sa mission en se qualifiant mercredi soir au stade Mustapha Tchaker de Blida. Quatre matchs, quatre victoires et une qualification en phase finale de la CAN-2015, deux journées avant la fin des éliminatoires.
Le premier bilan est plus que positif pour Christian Gourcuff, dont c’était sa toute première expérience à la tête d’une sélection nationale après avoir longtemps travaillé à Lorient. Avec deux victoires en déplacement devant l’Ethiopie et le Malawi et deux succès à domicile (Mali et Malawi), le parcours des coéquipiers de Yacine Brahimi dans le groupe B semble aujourd’hui des plus faciles. Pourtant, les spécialistes considèrent qu’il a souvent été compliqué pour la sélection de retrouver son niveau après une grande compétition comme la Coupe du monde.
L’exemple de l’Allemagne, championne du monde, est édifiant. Battue pour la première fois de son histoire par la Pologne (0-2), la Nationalmannschaft a même été incapable de s’imposer mardi dernier, chez elle, devant l’Irlande, en se contenant du nul (1-1) pour les éliminatoires de l’Euro-2016. Les mondialistes africains, comme le Nigeria et la Côte d’Ivoire, ne sont pas au mieux de leur forme dans leur groupe respectif. Et ils devront se surpasser pour se qualifier. Contrairement à 2010, les Algériens ont su redescendre très vite de leur « nuage » après leur qualification historique en huitièmes de finale du Mondial brésilien.
Le technicien breton, qui a remplacé le Bosnien Vahid Halilhodzic, même s’il n’a pas eu beaucoup de temps, est parvenu à mobiliser ses joueurs, qui ont su faire très vite la transition en allant chercher une première victoire en altitude, à Nairobi, devant l’Ethiopie avec un score de 2 à 1. En plus de l’esprit de la gagne qui est devenu la nouvelle « devise » des camarades de Faouzi Ghoulam, l’Algérie, de l’avis de tous, joue mieux désormais. D’ailleurs, Christian Gourcuff a mentionné, juste après la rencontre, qu’il avait relevé beaucoup de points positifs, mais il a tout de même reconnu que tout n’a pas été parfait, notamment sur le plan de la cohésion du jeu et qu’il restait des aspects à améliorer. « On n’a pas eu beaucoup de temps pour travailler le jeu collectif », a-t-il avoué.
Avec la qualification en poche, le staff technique algérien pourra à présent mieux préparer ses deux dernières sorties face à l’Ethiopie et au Mali en novembre prochain. Des éléments qui n’ont pas beaucoup joué devraient avoir plus de temps de jeu. Mais pas question de chambouler l’équipe, promet le sélectionneur algérien.
[ via elwatan.com]